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Catégorie : Poèmes

Pour les passionnés des loups !
VIP-Blog de loup
  • 2 articles publiés dans cette catégorie
  • 3 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 02/07/2007 13:51
    Modifié : 03/07/2007 14:31

    Fille (13 ans)
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    [ Conte De Loup 'Bon' ] [ Conte De Loup '-Bon' ] [ Poèmes ] [ Histoires... ]

    Le Loup Et Chasseur

    02/07/2007 20:23

    Le Loup Et Chasseur


    Fureur d'accumuler, monstre de qui les yeux
    Regardent comme un point tous les bienfaits des Dieux,
    Te combattrai-je en vain sans cesse en cet ouvrage ?
    Quel temps demandes-tu pour suivre mes leçons ?
    L'homme, sourd à ma voix comme à celle du sage,
    Ne dira-t-il jamais : C'est assez, jouissons ?
    - Hâte-toi, mon ami, tu n'as pas tant à vivre.
    Je te rebats ce mot, car il vaut tout un livre :
    Jouis. - Je le ferai. - Mais quand donc ? - Dès demain.
    - Eh ! mon ami, la mort te peut prendre en chemin.
    Jouis dès aujourd'hui : redoute un sort semblable
    A celui du Chasseur et du Loup de ma fable.
    Le premier de son arc avait mis bas un daim.
    Un Faon de Biche passe, et le voilà soudain
    Compagnon du défunt ; tous deux gisent sur l'herbe.
    La proie était honnête ; un Daim avec un Faon,
    Tout modeste Chasseur en eût été content :
    Cependant un Sanglier, monstre énorme et superbe,
    Tente encor notre archer, friand de tels morceaux.
    Autre habitant du Styx : la Parque et ses ciseaux
    Avec peine y mordaient ; la Déesse infernale
    Reprit à plusieurs fois l'heure au monstre fatale.
    De la force du coup pourtant il s'abattit.
    C'était assez de biens ; mais quoi ? rien ne remplit
    Les vastes appétits d'un faiseur de conquêtes.
    Dans le temps que le Porc revient à soi, l'archer
    Voit le long d'un sillon une perdrix marcher,
    Surcroît chétif aux autres têtes.
    De son arc toutefois il bande les ressorts.
    Le sanglier, rappelant les restes de sa vie,
    Vient à lui, le découd, meurt vengé sur son corps ;
    Et la perdrix le remercie.
    Cette part du récit s'adresse au convoiteux :
    L'avare aura pour lui le reste de l'exemple.
    Un Loup vit, en passant, ce spectacle piteux.
    O fortune, dit-il, je te promets un temple.
    Quatre corps étendus ! que de biens ! mais pourtant
    Il faut les ménager, ces rencontres sont rares.
    (Ainsi s'excusent les avares.)
    J'en aurai, dit le Loup, pour un mois, pour autant.
    Un, deux, trois, quatre corps, ce sont quatre semaines,
    Si je sais compter, toutes pleines.
    Commençons dans deux jours ; et mangeons cependant
    La corde de cet arc ; il faut que l'on l'ait faite
    De vrai boyau ; l'odeur me le témoigne assez.
    En disant ces mots, il se jette
    Sur l'arc qui se détend, et fait de la sagette
    Un nouveau mort, mon Loup a les boyaux percés.
    Je reviens à mon texte. Il faut que l'on jouisse ;
    Témoin ces deux gloutons punis d'un sort commun ;
    La convoitise perdit l'un ;
    L'autre périt par l'avarice. 

    Commentaire de Marlene (03/07/2007 10:58) :

    j'ai trouve bisous


    WOLVES & MUSICCommentaire de lobo (06/09/2007 10:02) :

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    Le Loup Et Le Renard

    02/07/2007 20:18

    Le Loup Et Le Renard


    LE LOUP ET LE RENARD

    D'où vient que personne en la vie
    N'est satisfait de son état ?
    Tel voudrait bien être Soldat
    A qui le Soldat porte envie. (1)

    Certain Renard voulut, dit-on,
    Se faire Loup. Hé ! qui peut dire
    Que pour le métier de Mouton
    Jamais aucun Loup ne soupire ?

    Ce qui m'étonne est qu'à huit ans
    Un Prince en Fable ait mis la chose,
    Pendant que sous mes cheveux blancs
    Je fabrique à force de temps
    Des vers moins sensés que sa prose.

    Les traits dans sa fable semés
    Ne sont en l'ouvrage du poète
    Ni tous, ni si bien exprimés.
    Sa louange en est plus complète.

    De la chanter sur la musette,
    C'est mon talent ; mais je m'attends
    Que mon Héros, dans peu de temps
    Me fera prendre la trompette.

    Je ne suis pas un grand prophète ;
    Cependant je lis dans les cieux
    Que bientôt ses faits glorieux
    Demanderont plusieurs Homères ;
    Et ce temps-ci n'en produit guères.
    Laissant à part tous ces mystères,
    Essayons de conter la fable avec succès.

    Le Renard dit au Loup : Notre cher, pour tous mets
    J'ai souvent un vieux Coq, ou de maigres Poulets ;
                 C'est une viande qui me lasse.
    Tu fais meilleure chère avec moins de hasard.
    J'approche des maisons, tu te tiens à l'écart.
    Apprends-moi ton métier, Camarade, de grâce :
                 Rends-moi le premier de ma race
    Qui fournisse son croc de quelque Mouton gras,
    Tu ne me mettras point au nombre des ingrats.
    Je le veux, dit le Loup ; il m'est mort un mien frère ;
    Allons prendre sa peau, tu t'en revêtiras.
    Il vint, et le Loup dit : Voici comme il faut faire
    Si tu veux écarter les Mâtins du Troupeau.
                 Le Renard, ayant mis la peau,
    Répétait les leçons que lui donnait son maître.
    D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien,
                 Puis enfin il n'y manqua rien.
    A peine il fut instruit autant qu'il pouvait l'être,
    Qu'un Troupeau s'approcha. Le nouveau Loup y court
    Et répand la terreur dans les lieux d'alentour.
                 Tel (2) vêtu des armes d'Achille,
    Patrocle mit l'alarme au camp et dans la ville :
    Mères, brus et vieillards au temple couraient tous.
    L'ost (3) au Peuple bêlant crut voir cinquante Loups.
    Chien, Berger, et Troupeau, tout fuit vers le village,
    Et laisse seulement une Brebis pour gage.
    Le larron s'en saisit. A quelque pas de là
    Il entendit chanter un Coq du voisinage.
    Le Disciple aussitôt droit au Coq s'en alla,
                 Jetant bas sa robe de classe, (4)
    Oubliant les Brebis, les leçons, le Régent,
                 Et courant d'un pas diligent.
                 Que sert-il qu'on se contrefasse ?
    Prétendre ainsi changer est une illusion :
                 L'on reprend sa première trace
                 A la première occasion.
    De votre esprit, que nul autre n'égale,
    Prince, ma Muse tient tout entier ce projet :
                 Vous m'avez donné le sujet,
                 Le dialogue, et la morale. (5)

    De J.De La Fontaine.




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